Le candidat au poste de Secrétaire général de l’Organisation du Tourisme des Nations Unies, Harry Theoharis, a délivré un message fort lors d’une interview approfondie sur CNN avec Richard Quest : le temps du changement au sein du Tourisme de l’ONU est venu.
S’exprimant sur CNN International, M. Theoharis a exposé sa vision d’une organisation qui replace les États membres au cœur du processus décisionnel.
« Il faut rendre le Tourisme de l’ONU à ses véritables propriétaires — les États membres », a-t-il déclaré. « La structure doit être éthique, transparente et responsable. »
Au cours de l’entretien, M. Theoharis a abordé la question controversée de la candidature du Secrétaire général sortant à un troisième mandat, affirmant :
« Il ne s’agit pas de personnes, mais de principes. Aucun autre organe des Nations Unies n’autorise un troisième mandat. Le règlement a été modifié pour le permettre — cela ne doit plus jamais se reproduire. »
Soulignant le manque d’impact mondial de l’organisation, M. Theoharis a critiqué les faibles avancées du secteur du tourisme en matière de réduction des émissions :
« Une réduction de 1 % est loin d’être suffisante. Le Tourisme de l’ONU doit faire davantage — et il doit montrer l’exemple. »
Dans le cadre de son programme de réforme, M. Theoharis a réaffirmé son engagement à : ✅ Restaurer la confiance et le leadership en mettant fin définitivement aux troisièmes mandats
✅ Mettre en place une gouvernance transparente et éthique
✅ Servir tous les pays — et non des ambitions personnelles
Il a également proposé la création d’un Fonds de résilience du tourisme et d’un Centre mondial de données pour le risque et la résilience, présentés récemment lors de la Conférence mondiale sur la résilience du tourisme en Jamaïque.
« Le Tourisme de l’ONU doit devenir une force de croissance, d’équité et d’unité — et non un outil de manipulation et de contrôle », a-t-il conclu.
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